Aimants pulsés |
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Stimuler la guérison des fractures qui tardent à se rétablir. |
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Contribuer au soulagement des symptômes de l'arthrose. Contribuer à soulager certains symptômes de la sclérose en plaques. Contribuer au traitement de l'incontinence urinaire. |
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Contribuer au soulagement de la migraine. Soulager la douleur associée à la polyarthrite rhumatoïde. Diminuer les acouphènes. Traiter l’insomnie. |
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Aimants permanents |
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Réduire la douleur. Contribuer au soulagement des symptômes associés à la fibromyalgie. |
L’utilisation d’aimants à des fins thérapeutiques, ou magnétothérapie, remonte à l’Antiquité. Dès cette époque, l’homme prêtait des pouvoirs de guérison aux pierres naturellement magnétiques. En Grèce, les médecins fabriquaient alors des bagues de métal magnétisé pour soulager les douleurs de l’arthrite.
Au Moyen Âge, la magnétothérapie était recommandée pour désinfecter les plaies et traiter plusieurs troubles de santé, dont l’arthrite ainsi que l’empoisonnement et la calvitie. L’alchimiste Philippus Von Hohenheim, mieux connu sous le nom de Paracelse, croyait que les aimants étaient capables de retirer la maladie du corps.
Aux États-Unis, après la guerre civile, les guérisseurs qui sillonnaient alors le pays affirmaient que la maladie était causée par un déséquilibre des champs électromagnétiques présents dans le corps. L’application d’aimants, faisaient-ils valoir, permettait de restaurer les fonctions des organes atteints et de combattre une multitude de maux : asthme, cécité, paralysie, etc.
Aujourd’hui, les aimants sont encore utilisés pour traiter une grande variété de problèmes de santé, bien que les preuves scientifiques de leur efficacité soient peu nombreuses. On les emploie surtout pour soulager la douleur associée à des maladies chroniques comme l’arthrite, les neuropathies diabétiques et les maux de dos, et pour favoriser la cicatrisation, par exemple après une chirurgie. Les aimants sont également présentés comme un outil pour lutter contre les symptômes liés austress, comme la migraine et l’insomnie. En médecine classique, on y a recours fréquemment pour traiter des fractures qui tardent à guérir, particulièrement dans le cas d’os longs comme le tibia.